«... Si la mise de Diderot tait tellement n glig e, c'est qu'il menait, depuis dix ans, la vie la plus rude et la plus parse. l ve des J suites, d'abord Langres, sa ville natale, puis Paris, il avait ensuite tudi le droit pendant deux ans chez le procureur Cl ment de Ris, toujours Paris. Ce stage termin , son p re, ma tre coutelier Langres, lui donne le choix entre deux partis: « Prenez un tat ou revenez avec nous. Denis Diderot repousse l'un et l'autre. En particulier, il refuse de devenir m decin « parce qu'il ne veut tuer personne . Il entend rester ind pendant et continuer d'apprendre. Il veut mener Paris une vie la fois libre et studieuse.
Il v n rait son p re, homme rigide et pieux, renomm dans sa ville pour son jugement et sa probit . Mais ils taient aussi obstin s l'un que l'autre. Bien qu'il e t quelque aisance, le ma tre coutelier supprima la pension de son fils...