"...Il se sentait attir , plus particuli rement, vers la personne de l'Empereur. L'Imp ratrice l'avait fascin ; mais elle demeurait la souveraine, un tre hors race, o la femme disparaissait dans la splendeur du rang. L'Empereur lui apparaissait plus humain. Il e t voulu pr venir un de ses ordres, le secourir dans le danger. Le beau nom de Napol on avait exerc , sur son enfance, un pouvoir irr sistible, et derri re le C sar d'aujourd'hui, il apercevait le profil laur de l'autre. Dominant un prodigieux fracas de batailles, l'Ombre pique surgissait. Et c' taient une cur e de royaumes, des champs pleins de cris et de fum e, I na, Austerlitz, Marengo, l'encens des Te Deum, la pourpre, les abeilles d'or, - puis la retraite blanche de Russie, l' le d'Elbe, le ressaut de l'Aigle volant de clochers en clochers jusque sur les tours de Notre-Dame, et pour finir, le plus tragique croulement qui f t au monde... Waterloo, Sainte-H l ne, ces mots prolongement infini, vibr rent un moment dans son me; et malgr la chaude et lumineuse atmosph re, au milieu des femmes en toilette, des uniformes chamarr s, devant la nuit de fleurs et d' toiles, la m me singuli re tristesse le p n trait..."