Quelle que soit la th?orie que l'on adopte, il faut accepter la souffrance. Nul d?biteur ne paie ses dettes en les niant. Et moins les motifs et les mobiles de nos efforts sont personnels, plus ils sont purs, nobles et f?conds. Mais pourquoi Dieu laisse-t-Il le mal, et pourquoi permet-Il toutes les horreurs au milieu desquelles nous nous d?battons?
Nous devons reconna?tre qu'il y a, dans la maladie, une justice immanente, et que personne ne souffre injustement. Il y a une raison pour chaque chose qui nous arriver, m?me si cette derni?re nous para?t injuste. Ainsi, les peines et les g?nes que nous rencontrons sur notre route, doivent nous appara?tre essentiellement comme les travaux pr?par?s ? notre usage personnel par les soins d'un Ma?tre tr?s sage et qui nous aime. Dieu, parfaitement bon, ne S'irrite pas contre nous, ne nous punit pas, ne Se venge pas; Il nous laisse seulement subir les r?actions douloureuses de nos propres d?sob?issances, toutes les fois que nous n'avons pas voulu L'?couter. Certains appellent cela le Karma.
Et le travail, pour nous, c'est la compassion, c'est ouvrir notre coeur, et c'est notre coeur qui nous donne notre valeur v?ritable. Voil? donc vers quoi il faut tendre. Accueillons avec la m?me am?nit? tous les ?tres et toutes les choses, parce que tous et toutes sont des ouvriers de Dieu.