"... Moment d sesp r . l'Empire effondr le 4 septembre dans le sang des d sastres de Reischoffen, de Gravelotte, de Sedan, avait succ d le gouvernement de la D fense nationale. L'Empire s' tait abattu d'un seul coup, tombant de lui-m me, au milieu de la lassitude unanime. Il avait suffi que la foule pouss t la grille du Corps l gislatif, envah t la salle. Et aussit t la Chambre, qui n'avait pas su proclamer temps la d ch ance et se saisir du pouvoir l gal, de dispara tre, le minist re de se dissoudre, l'imp ratrice de fuir. Elle quittait les Tuileries brusquement d sertes, gagnait travers les corridors du Louvre la porte basse de l'exil. Quant au S nat, il s' tait vanoui comme une ombre. Nulle r volution qui se f t accomplie avec moins de violence; on e t dit le cours naturel du Destin. La France se r veillait aux mains connues d'Arago, de Cr mieux, de Garnier-Pag s, de Favre, doubl s de politiques nouveaux, Pelletan, Ferry, Gambetta, Rochefort, qui avaient grandi pendant ce sommeil de dix-huit ans. Le d clin de 70 rejoignait l'aube de 48. La R publique renaissait..."