... Il se laissa tomber, tendit les mains, et eut la sensation d licieuse de les plonger dans un bain de chair: sous ses doigts alanguis des seins palpitaient, des croupes se gonflaient, des jambes s'agitaient. Oui, c' tait de la chair, de la chair pantelante, et nue, et fr missante. Sa bouche parsema des baisers, se perdit dans les seins, sur les l vres; mais cette chair coulait, fluide, entre ses doigts, avait la caressante et molle ondulation d'un oc an qu'on ne peut saisir, qu'on embrasse et qui fuit.
Dans sa rage irrit e de prendre et de tenir une des demoiselles pour tre son amant, il se d sesp rait, s'accrochait aux chevelures, attirait une t te, l'emprisonnait dans un baiser, cherchait capturer un corps, le lier; mais d'autres seins passaient, d'autres bouches glissaient sous la sienne, pour la fuir aussit t, d jouer son treinte, rire de son d sir, l'exasp rer encore...